Bernard Joubert

Bernard Joubert

Les expos

  • ► 1990

Site Internet

http://bernardjoubert.com

Bernard Joubert est né en 1946 à Paris, où il vit et travaille actuellement.

Au début des années 70, il peint sur des toiles libres, traçant le plus souvent directement au tube des lignes de couleur sur celles-ci. En 1972, des ouvertures commencent à intégrer le mur dans la toile. À partir de 1973 commence la série des rubans qui se poursuivra jusqu’en 1981. Ces lignes colorées peintes sur rubans de coton délimitent des surfaces géométriques, carrés, double carrés, etc, sans que ces surfaces soient closes.

La première exposition de Bernard Joubert a lieu en 1974 à la galerie Yvon Lambert à Paris, où il présente ces rubans. Trois autres expositions personnelles à la même galerie montrent jusqu’en 1981, une évolution de ce travail. D’autres galeristes soutiennent alors aussi son travail. Françoise Lambert à Milan (1974, 1975, 1979), Albert Baronian à Bruxelles (1975, 1977), Rolf Ricke à Cologne (1977), Hal Bromm à New-York (1978). Il est alors aussi invité à participer à des événements artistiques importants : Contemporeana (section parallèle) à Rome (1974), Biennale de Paris (1975), Plan & Space à Gand (1977), The Art of the Performance à Venise (1979), Europa79 à Stuttgart (1979). Les musées de Saint-Etienne (1975) et de Grenoble (1976) organisent une exposition personnelle de son travail. En 1974, des dessins sont achetés par le MOMA de New-York, et, la même année, plusieurs travaux entrent dans la collection de Panza di Biumo. Parallèlement à des expositions dans des lieux institutionnels, Bernard Joubert, à partir de 1974, photographie ses rubans accrochés dans la rue. Le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris a fait entrer dans ses collections en 2013 le Carré 200×200cm de 1974 et une série de trente photographies de ce carré, prises dans les rues de Strasbourg ou chez des particuliers. Bernard Joubert photographie ensuite, à partir de 1976, le rectangle de 200×4,5cm délimité par un ruban blanc et un ruban noir dans les rues de Paris, New-York, Bruxelles, Venise.

À partir de 1980, Bernard Joubert pose des touches de couleur sur les rubans qui se croisent.

Ce travail l’amène à élargir les rubans, peignant en 1982 sur des bandes de toiles marouflées sur plexiglass. Bernard Joubert poursuit le travail d’ouverture de la peinture de ses premiers travaux, en posant des touches de couleur, se superposant et se déployant sur la surface indépendamment du support. Celui-ci peut être en 2012-2013 une série de photographies de fleurs d’une Encyclopédie Botanique, en 2019 les Caprices de Goya ou aussi, à partir de 2013, les peintures écrasées, où la peinture à l’huile posée sur des gravures ou des photographies anciennes, comme elle le serait sur une toile blanche, est en partie écrasée par le verre, le tout étant remis ensuite dans le cadre d’origine. L’ambiguité de ce qui est à voir rejoint celle des premiers travaux.

Cela est encore accentué dans les travaux récents, les Temps simultanés de 2020 où il superpose des travaux de la période des rubans et des travaux ultérieurs.

Source : bernardjoubert.com